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Semez les vraies graines de votre champ(s) d'investigation à tout vents

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La multicanalité de notre perception de l’environnement, est ici présente de par le définition d’un ou plusieurs champs d’investigations. Le travail artistique en tant qu’axe de recherche parallèle à une vie extérieur à la pratique artistique, le champ experimentatif est issu de préoccupations autant interne qu’externe à la dite pratique artistique. Faire des graines aidant à planter des champs d’investigations c’est permettre à un artiste de se définir un travail composé de différents « topics » qui constitueraient son propre champs d’investigation.  
http://fbwn.free.fr/bprocess ici c’est le travail effectif lui même qui est sanctionné d’un diplôme. Ainsi s’enchaîne un questionnement allant de la définition du champ expérimentatif des ses limites et de son exploitation qui donne lieu à la remise d’un diplôme certifiant que l’on est artiste par l’exploitation de ces champs d’expérimentation. Donc une redefinition de l’artiste web. De part son inobjectivité le b :diplôme joue avec le pouvoir de decerner un diplôme donc un titre honorifique

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L'ÂGE DES EXTRÊMES. Histoire du court XXe siècle Au forum des auteurs du Salon du livre, le mercredi 22 mars, de 14.00 à 15.00 : débat avec Eric Hobsbawm ****************************************************** __________________________________________________________ Manière de voir 50 mars-avril 2000 SOULAGER LA PLANÈTE (45 F)

___________________ s o m m a i r e ____________________ INTRODUCTION Alarme écologique Ignacio Ramonet 1. RIO, « SOMMET DE LA PLANÈTE TERRE » Plus de dix mille participants, 178 pays représentés, Rio de Janeiro et sa Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement (Cnued) firent surgir, du 3 au 14 juin 1992, l'espoir d'un XXIe siècle prenant à bras le corps la question environnementale. Protection de la nature, sauvegarde de l'écosystème et concept du « développement durable » - c'est-à-dire d'une croissance économique compatible avec les ressources naturelles disponibles -, le but était noble, qui déboucha sur une Charte de la planète énonçant 27 grands principes, et l'Agenda 21, vaste catalogue de 800 mesures à l'intérieur duquel chaque pays pourrait choisir ses priorités. En fait, sur des thèmes aussi importants que celui du « pollueur- payeur », la convention sur la diversité biologique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, etc., le sommet révéla surtout à quel point les désaccords étaient nombreux. Parce que les notions de principe de précaution, de partage, de développement endogène revenaient à mettre en cause la puissance des multinationales, les grandes orientations de la recherche, les modes de consommation et les types de développement, du Nord en particulier. Intérêts capitalistes et responsabilité planétaire Raymond van Ermen Au service des peuples ou d'un impérialisme écologique ? Mohamed Larbi Bouguerra 2. L'EAU, BIEN COMMUN DE L'HUMANITÉ La quantité de l'eau ne peut ni diminuer (comme celle du pétrole, du gaz ou des minerais, ressources non renouvelables) ni augmenter, comme la production agricole, grâce à des gains de productivité. C'est donc un volume en constant recyclage, mais fini - au sens mathématique du terme - et, de surcroît, dégradé par les pollutions, qui fait l'objet d'une demande en croissance permanente. D'où la nécessité d'arbitrages entre utilisateurs actuels et potentiels, et parfois entre communautés ou Etats inégalement dotés. Avec cette contrainte supplémentaire que, comme l'air, l'eau est indispensable à la vie. Ce bien rare doit-il être soumis à l'hégémonie des marchés ou traité comme un patrimoine commun de l'humanité ? L'« or bleu » excite la convoitise des financiers, qui y voient une source de profits potentiellement illimités, à l'abri des aléas de la « nouvelle économie ». A cet accaparement, déjà largement réalisé dans de nombreux pays, doit s'opposer une logique de réappropriation publique et démocratique. En premier lieu pour donner au milliard d'êtres humains qui en sont privés l'accès de plein droit à cette ressource vitale. Nouvelle conquête de l'« or bleu » Riccardo Petrella Au Maghreb, la résistible avancée du désert Pierre Rognon mégalomanie en action pour maîtriser le Yangtsé Jean-Philippe Béja Grands barrages, grands désastres... Christian Ferrié Cris d'alarme dans le Pantanal brésilien Edouard Bailby Pénurie d'eau au Proche-Orient Christian Chesnot 3. - POUR UNE AGRICULTURE PAYSANNE Depuis une décennie, l'opinion « redécouvre » l'agriculture. Pour prendre conscience, avec beaucoup de retard, que la ruralité longtemps installée dans l'imaginaire des citadins a subi de profonds bouleversements. Et surtout que les problèmes soulevés lors de cette mutation - productivisme, inégalités, accaparement des aides publiques par une minorité, chute vertigineuse de l'emploi, pollution, destruction des milieux naturels, utilisation des organismes génétiquement modifiés, mainmise des transnationales sur le vivant, etc. - ne concernent pas seulement les agriculteurs. Pour couronner le tout, les militants de la Confédération paysanne, José Bové en tête, ont réussi un extraordinaire exercice pédagogique en reliant directement le contenu de l'assiette et la prétention de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à vouloir transformer le monde en marchandise. C'est bien parce que les évolutions en cours - obéissant à la seule logique du profit - provoqueraient une véritable régression de la civilisation que les citoyens sont de plus en plus sensibles à la revendication d'une « agriculture paysanne » réconciliant qualité des produits, préservation de l'environnement et solidarité Nord-Sud. La menace du complexe génético-industriel Jean-Pierre Berlan et Richard C. Lewontin Un fléau, les pesticides toxiques Mohamed Larbi Bouguerra Quand DuPont de Nemours méprise la santé Mohamed Larbi Bouguerra En Amérique latine, la nature sacrifiée Jaime Massardo Paysans sans frontières Christian de Brie Refuser le productivisme José Bové 4. LA « MALBOUFFE » A quoi sert l'agriculture ? La réponse de bon sens devrait être : donner à tous les humains une alimentation suffisante et de qualité. Mais le bon sens n'est pas le sens des affaires, comme en témoigne le comportement des grands acteurs du domaine que sont les multinationales de l'agroalimentaire, de la chimie et des « sciences de la vie » - dénomination scandaleusement usurpée, soit dit en passant. Pour elles, le seul objectif, c'est de « créer de la valeur » pour leurs actionnaires. Et, pour cela, tous les moyens sont bons. Mais ce qui passe inaperçu pour la fourniture de biens tels que l'automobile ou l'électroménager devient extrêmement visible quand il s'agit de ce que l'on met dans son assiette ou ce que l'on verse dans son verre. Car des fonctions vitales sont en cause. C'est pour ne l'avoir pas compris que des entreprises géantes comme, entre autres, Coca-Cola ou Monsanto et - symboliquement - McDonald's se sont trouvées récemment sur la sellette. Aucun consommateur n'a jamais demandé du poulet ou une boisson à la dioxine, du boeuf aux hormones ou du soja transgénique. C'est pourtant ce qu'on lui a servi ou ce que l'on voudrait lui imposer. Au nom de la productivité, des « progrès » de la recherche, etc. En fait, au nom des dividendes. Il n'y a pas de fatalité de la « malbouffe », pas plus que de la malnutrition. Mais il faut, pour cela, remettre en question des logiques qui dépassent, et de très loin, le seul cas de l'agriculture. Un danger omniprésent, les dioxines Mohamed Larbi Bouguerra Les liens du vivant Bertrand Hervieu Faut-il avoir peur des aliments transgéniques ? Dorothée Benoit-Browaeys et Pierre-Henri Gouyon Ces savants fous de l'agroalimentaire François Dufour 5. GASPILLAGES D'ÉNERGIE Après moi le déluge, telle paraît être la devise commune de tous les décideurs, publics ou privés, en matière d'énergies non renouvelables. Chacun sait que les réserves de pétrole et de gaz naturel, quel qu'en soit le volume, ne peuvent que s'épuiser un jour. Pourtant les moyens qui pourraient en réduire la consommation au profit des générations à venir - mesures d'économie, limitation de la vitesse, développement massif des transports en commun, fixation au strict nécessaire d'un commerce international proliférant, qui met sur les autoroutes, les airs ou les océans des quantités croissantes de camions, d'avions et de navires - se heurtent en permanence à la toute-puissance des lobbies, et en premier lieu des lobbies sectoriels : pétroliers, constructeurs automobiles, transporteurs, etc. Mais le plus néfaste est le lobby idéologique. Le néo-libéralisme ne connaît que l'instant, que l'optimisation du profit immédiat. Le long terme se situe hors de son champ de vision. Et, après tout, ce que l'on ne gagnera plus par le gaspillage, on le récupérera par l'exploitation de la pénurie. Il est difficile de demander aux citoyens d'être plus vertueux que ceux qui les gouvernent. Pourtant, c'est d'eux que doit venir le sursaut collectif nécessaire afin d'enrayer un engrenage suicidaire peut-être pour eux-mêmes, mais à coup sûr pour ceux qui leur succéderont sur cette planète. Odeur de pétrole en Amazonie équatorienne Karim Bourtel En France, triste écobilan pour les transports en commun Philippe Bovet Les villes asphyxiées par l'automobile Isabelle Bourboulon Des espaces maritimes hors la loi Laurent Carroué 6. EFFET DE SERRE ET DROIT À POLLUER Phénomène naturel par lequel l'atmosphère terrestre retient à la surface de notre planète la chaleur émise par la terre sous l'effet des rayons solaires, l'effet de serre est amplifié par les formes contemporaines du développement. Le transport, le chauffage, l'industrie, l'utilisation des sources fossiles d'énergie, etc., en modifiant la composition de l'atmosphère, augmentent cet effet de serre. Au risque d'un dangereux réchauffement du climat. De conférence en conférence, l'Europe s'est engagée à réduire globalement ses émissions de 10 %, voire de 15 % d'ici à 2010. En revanche, nombre de grands pays du Sud traînent les pieds, au nom de leur futur développement. Quant aux Etats-Unis - premier émetteur mondial de gaz à effet de serre -, ils refusent d'assumer leurs responsabilités, avec pour arme principale le principe du « permis d'émission », un pays pouvant vendre son « droit à polluer » à un autre. L'introduction d'une telle logique marchande ne peut que se retourner contre la préservation de l'équilibre climatique. Coup de chaleur sur la planète Dominique Frommel L'air n'appartient pas à ceux qui peuvent l'acheter Hélène Connor 7. PÉRILS SUR L'ÉCOSYSTÈME La disparition de certaines espèces animales et végétales est certes une conséquence de l'évolution naturelle, mais les activités humaines l'accélèrent désormais dangereusement. La biodiversité - quantité et variété des organismes vivants de notre planète - est étroitement liée aux cycles de l'eau et de l'oxygène, mais aussi au maintien de valeurs sociales, culturelles et spirituelles. En 1996, au Brésil, 170 pays ont bien signé la Convention sur la diversité biologique à la Conférence des Nations unies pour l'environnement et le développement (Cnued). La conservation de cette diversité, la gestion durable de ses composantes et le partage juste et équitable des bénéfices provenant de l'utilisation des ressources génétiques ne s'en heurtent pas moins aux logiques prédatrices d'un marché mondialisé et aux politiques à court terme des Etats. Pourtant qui, sinon ces derniers, pourrait être le garant de ce patrimoine dont hériteront les générations à venir ? A l'épreuve du développement durable Alain Zecchini Quand la biodiversité est assimilée à une marchandise Jean-Paul Maréchal COMPLÉMENTS DOCUMENTAIRES Eléments bibliographiques Sites Internet Glossaire Armand Farrachi CONCLUSION Des catastrophes peu naturelles Bernard Cassen __________________________________________________________ Vous pouvez vous procurer « Manière de voir » en kiosque, ou en vous adressant à : Le Monde diplomatique Boutique 21 bis, rue Claude Bernard 75242 Paris cedex 05

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